Cinq choses que vous ne saviez pas sur les auto-tamponneuses
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Cinq faits surprenants sur les auto-tamponneuses
Nos lecteurs réguliers savent certainement déjà que les auto-tamponneuses furent brevetées dans les années 1920 par la société Dodgem. Mais si vous voulez briller en société sur le sujet des auto-tamponneuses, vous voudrez peut-être en savoir plus, auquel cas nous avons le plaisir de vous proposer ces cinq faits méconnus sur les auto-tamponneuses.
Les premières auto-tamponneuses n'avaient pas pour but de se tamponner
De nos jours, lorsque vous montez dans une auto-tamponneuse, c'est pour tamponner ! C'est pour entrer en collision avec les autres conducteurs ! Les auto-tamponneuses sont imprévisibles, et c'est bien la raison pour laquelle ce type d'attraction remporte toujours un franc succès.
Mais à votre avis, pourquoi la société créatrice des auto-tamponneuses s'appelait-elle Dodgem ?
Si vous connaissez la langue de Shakespeare, vous avez probablement déjà compris. Dodgem dérive du verbe dodge : éviter. Les premières auto-tamponneuses ne devaient pas se tamponner ; elles devaient au contraire éviter les collisions.
Il est d'ailleurs arrivé en Russie qu'un stand d'auto-tamponneuses applique une règle voulant l'arrêt du manège à la première collision !
De nos jours pourtant, on se tamponne. Mais après tout, rien n'interdit d'essayer de jouer aux auto-tamponneuses comme on le faisait au siècle dernier. Au milieu de joueurs déterminés à entrer en collision avec vous, ce sera sûrement très drôle.
Elles ne devaient pas se tamponner pour éviter la destruction
Les premières auto-tamponneuses n'étaient pas bien solides, ce qui explique largement le premier point : au moindre impact, les voitures se disloquaient et tombaient en morceaux ! D'ailleurs, lorsqu'elles prenaient un coup sur le côté, les premières auto-tamponneuses avaient généralement du mal à redémarrer. En fin de journée, on devait fréquemment réparer des autos !
À la fin de la première saison, toutes les auto-tamponneuses Dodgem furent sommairement jetées et brûlées. Dodgem aurait peut-être dû, pour sa création, choisir un autre matériau que l'étain, qui ne pouvait proposer ni protection ni durabilité...
Les premières auto-tamponneuses n'étaient pas maniables
Diriger les premières auto-tamponneuses relevait de l'exploit ! Elles avaient certes un volant, pourtant les critiques de l'époque le disent clairement, leur maniabilité était toute “relative”.
Cela était partiellement dû à un choix des constructeurs, qui souhaitaient offrir une attraction imprévisible ; mais ce n'est pas tout : du fait de la construction même des véhicules, leur moteur étant littéralement en-dessous, le volant manquait également de précision pour cette raison !
Bide critique, succès public
Les critiques de l'époque n'ont vraiment pas aimé le principe des auto-tamponneuses ! Peu maniables, dotées d'un volant inefficace, elles n'étaient pas promises à un brillant avenir ! C'est pourtant le public qui a parlé, avec de longues files d'attentes, y compris lorsque l'on doublait le prix d'entrée !
Finalement, d'autres sociétés conçurent de meilleures auto-tamponneuses qui prirent le pas sur celles de Dodgem, mais tant que Dodgem fut seul sur le marché, le succès fut indéniablement au rendez-vous.
Le succès des auto-tamponneuses est toujours resté constant
Avec les années, on a beaucoup amélioré les auto-tamponneuses. On les a rendues plus sécurisées, on y a ajouté des ceintures de sécurité, des rebords en caoutchouc, et les voitures ont été solidifiées pour mieux résister aux collisions.
De même a-t-on amélioré la stabilité et la maniabilité des véhicules, et a-t-on modifié la façon dont ils récupèrent l'électricité : beaucoup d'auto-tamponneuses actuelles récupèrent en effet l'électricité uniquement par le sol, et pas par le plafond comme c'était auparavant le cas.
Mais peu importe le type d'auto-tamponneuse, peu importe l'époque : cette attraction rencontre toujours autant de succès qu'à ses débuts !